La baisse des taux des crédits immobiliers s’est poursuivie en mai (Crédit Logement/CSA)
La baisse des taux d’intérêt des crédits immobiliers accordés aux particuliers par les banques s’est poursuivie au mois de mai, en dépit de la remontée du taux d’emprunt de la France sur le marché obligataire, selon une étude publiée mardi.
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La baisse des taux des crédits immobiliers s’est poursuivie en mai (Crédit Logement/CSA)
Les taux des prêts du secteur concurrentiel se sont établis à 2,01% en moyenne le mois dernier, contre 2,03% en avril, indique l’observatoire Crédit Logement/CSA. Pour l’accession à la propriété, ils ont atteint 2,08% dans le neuf et 1,99% dans l’ancien.
"La baisse des taux soutient toujours la reprise des marchés immobiliers", commente l’observatoire. "Elle n’a en rien été contrariée par la remontée des taux longs, la volonté des banques de redynamiser la demande restant intacte".
La sensible remontée, ces dernières semaines sur le marché obligataire, du taux d’emprunt à 10 ans de la France , a suscité quelques inquiétudes.
Référence pour les emprunts à taux fixe des particuliers, il pouvait en effet préfigurer une hausse des taux de crédit immobilier, qui évoluent à des niveaux historiquement bas après une baisse continue depuis septembre.
Mais pour les courtiers en crédit, les taux d’intérêt des emprunts immobiliers devraient rester à des niveaux historiquement bas jusqu’à la fin de l’année, et les quelques remontées observées ici ou là relèvent de "correctifs ponctuels" des politiques commerciales menées par les banques.
Le recul du mois dernier a été d’une ampleur comparable sur l’ensemble des marchés : dans le neuf, les taux étaient de 2,06% en mai (contre 3,08% en décembre 2013), dans celui des travaux, ils s’établissaient à 1,99% (contre 3,12%) et dans l’ancien, ils étaient de 1,99% (contre 3,08%).
La seule baisse des tauxintervenue depuis fin 2013 équivaut à un recul des prix de 10%, note l’observatoire.
La part des prêts à taux variable était de 1,4% le mois dernier, soit "son plus bas niveau depuis le début des années 2000". Ces formules sont désormais sans intérêt pour les emprunteurs, du fait de la chute des taux fixes. Toute la production est réalisée à un taux inférieur à 3,5%.
En mai, la durée des prêts s’est établie à 211 mois en moyenne.